L’importance de l’adoration du saint sacrement peut être perçue sous différents aspects, a précisé le Père Buttet. D’un point de vue théologique, «devant les souffrances auxquelles nous faisons face – les jeunes en difficultés, les séparations dans les familles, les guerres et les violences de toutes sortes dans le monde… –, l’homme doit se tourner vers Dieu. Tant qu’il se détournera de Lui, il y aura des troubles dans le monde. Or cette adoration perpétuelle, Dieu le veut. Et ce temps le veut», a-t-il martelé.
Avec l’adoration, c’est Dieu qui est là et présent. Par l’adoration, on se détourne de la créature pour se tourner vers Dieu. Adorer, c’est reconnaître que tout est don de Dieu. Adorer, c’est proclamer que Dieu est la source de tout, que rien en dehors de Lui n’existe et n’a de sens.
En adorant Dieu, le croyant pose l’acte le plus révolutionnaire qui puisse exister dans le monde. Les véritables révolutionnaires sont ceux qui se mettent à genoux. Quand on se prosterne, on est libre parce que Dieu remet debout.