Sous un aspect anthropologique, l’eucharistie guérit l’orgueil et l’égoïsme en l’homme. «Devant l’Eucharistie se pose la question: est-ce que je m’accueille ou m’accepte comme un don de Dieu? L’adoration est une école d’humilité et de liberté, où j’apprends ce langage du don». Or la joie vient du don. L’exemple du don par excellence, c’est Jésus qui se met au service de ses disciples le Jeudi-saint.
L’adoration est aussi une histoire de regard. Celui que l’on pose sur soi-même ou que les autres posent sur moi n’est pas toujours bienveillant. «Mais devant l’hostie, il y a un regard qui ne me dévisage pas. Je viens tel que je suis, je me laisse regarder par Dieu. Je viens avec ma misère, mes péchés. C’est le seul regard qui peut me sauver, me relever.